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Une initiative de Bruxelles Environnement

Le management environnemental, ça rapporte !

Article publié le 01-04-2019

Ce mardi 26 mars dernier, l’équipe du Label Entreprise Ecodynamique organisait la conférence « Le management environnemental, ça rapporte quoi ? Bénéfices et réalisations concrètes ». Pas moins de 18 organismes bruxellois, les premiers labellisés depuis la restructuration du Label, recevaient à cette occasion leur certificat sous les applaudissements des participants. Petit retour sur l’événement et sur les réponses apportées par les intervenants…

Plus de 160 personnes assistaient mardi dernier à la conférence organisée par l’équipe du Label Entreprise Ecodynamique, confortablement installés dans l’amphithéâtre de la Banque Nationale de Belgique qui mettait à cette occasion son bâtiment éco-dynamique à disposition des invités.

Après l’ouverture de la cérémonie par Vincent Magnée, Directeur de la Banque nationale de Belgique, qui mentionnait les efforts fournis par son équipe pour relever le défi et atteindre les trois étoiles du Label, Barbara Dewulf, Directrice Générale Adjointe de Bruxelles Environnement, rappelait ensuite les raisons de la révision des critères d’attribution du Label : une meilleure adaptation au contexte environnemental et socio-économique de la Région bruxelloise, et l’envie d’inclure les TPE dans la démarche, mais aussi celle de rendre les règles du jeu plus transparentes, objectives, et claires pour tous, favorisant ainsi l’autonomie de chacun.

Lors de cette soirée, le management environnemental prenait la forme, selon le discours inspirant de Emmanuel Mossay, expert externe pour le Groupe Parlementaire « Economie Circulaire » du Parlement de Wallonie et co-auteur du livre « Shifting Economy », de l’intégration de l’environnement dans le monde de l’entreprise, à travers l’identification, l’évaluation et la réduction des externalités liées aux activités de l’organisation. Il préconise une approche écosystémique pour aborder le management environnemental, en dépassant les éléments matériels, liés aux bilans financiers et des processus, et en prenant en compte les bilans immatériels : les émotions, la communication, la connaissance, l’impact environnemental et la contribution au bien commun.

A l’heure d’une transition vers un modèle plus durable, les décisions managériales que vous prenez génèrent des bénéfices concrets pour votre organisation. De récentes études montrent par ailleurs que le management environnemental, c’est rentable ! Pour chaque euro investi dans les bâtiments de la Commission européenne, l’éco-gestion en rapporte 6. Chez nos voisins autrichiens, l’expérience cumulée du label d’éco-gestion de la Ville de Vienne sur 1100 entreprises montre qu’1 euro investi en rapporte 12. De quoi se pencher sur le sujet…

Sans détour, le débat mené entre les représentants des fédérations d’entreprises UCM et BECI, des entreprises NNOF et MCA Recycling ainsi que du Comité économique et social européen / Comité des Régions, a mis en avant les formes de rentabilité du management environnemental. S’il est difficile pour eux de donner des chiffres précis, tous mentionnent des avantages tant matériels qu’immatériels : outre une diminution des consommations de papier, de gaz ou encore d’électricité, l’accent est mis sur l’anticipation et la résolution des problèmes, une meilleure maîtrise et adaptation des processus, une meilleure compréhension du contexte, une plus grande facilité à se mettre à jour en termes d’exigences réglementaires ou encore des marchés publics plus facilement gagnés. On parle aussi d’image de marque, de positionnement sur le marché, de la capacité à influencer clients, fournisseurs et partenaires, d’une plus grande attractivité de l’organisme en termes de ressources humaines et d’un plus grand sentiment d’appartenance et implication des travailleurs qui se retrouvent dans les valeurs véhiculées par l’organisme. Pour NNOF, l’éco-gestion est allée jusqu’à transformer le business model de l’entreprise pour minimiser son impact carbone. Des démarches qui ne se font pas seules : elles demandent un leadership important et une implication forte du personnel à tous niveaux de l’organisation, de la sensibilisation, des formations, des partenariats vertueux, un bon soutien extérieur dont des accompagnements proposés notamment par l’UCM et BECI, mais aussi des outils de réflexion qui soutiennent l’amélioration continue des performances environnementales de l’entreprise, comme le Label Entreprise Ecodynamique.

Tous ces bénéfices, c’est ce que nous souhaitons vivement aux 18 labellisés qui recevaient mardi leur Label, et que nous félicitons et remercions pour leur travail, leur implication et leur enthousiasme : AEIDL, Ancienne Belgique, Banque Nationale de Belgique, Bruxelles Environnement, Bureau Fédéral du Plan, Comensia, Eating Point, Entraide & Fraternité, FSMA, GS3, Hotel Le Plaza, Les Petits Riens, Oxfam International EU Advocacy Office, Port de Bruxelles, Praetica, RDC Environnement, Sibelga et ULB Coopération.

Vous êtes convaincus ? Ne manquez pas la prochaine séance d’info du 25/4 à 14h !

 

Auteur: Laurence Jonkers (21 Solutions)