Aller au contenu principal
Helpdesk
Une initiative de Bruxelles Environnement

La nouvelle version du Label passe le cap des 100 entreprises labellisées !

Article publié le 19-12-2022

En 2018, après presque 20 ans d’existence, le Label faisait peau neuve : nouveau référentiel, nouvelle plateforme, et surtout, nouveau système de certification. Et avec ce dernier, des compteurs remis à zéro. Quatre ans plus tard, 100 entreprises bruxelloises se sont déjà mobilisées ou remobilisées pour faire certifier leur démarche d’écogestion. Le Label les fête !

Le nouveau Label

Révision des critères d’évaluation, remaniement des procédures… Le lancement de la nouvelle mouture du Label Entreprise Ecodynamique, en 2018, avait inévitablement rendu toutes les labellisations antérieures obsolètes. La refonte du système était néanmoins devenue une nécessité : avec cette nouvelle version du Label, de nouveaux outils ont fait leur apparition, comme une plateforme de candidature en ligne et un nouveau site web. Cette réorganisation a permis un allègement des procédures, qui pesaient lourd dans la démarche des entreprises, et a ouvert la voie à une plus grande autonomie des candidats, qui peuvent depuis lors gérer leur dossier à leur rythme et s’inspirer des bonnes pratiques des autres membres du réseau.

Des labellisés aux profils variés

Mais qui sont ces 100 premières entreprises labellisées par la nouvelle version du Label ? L’heure est au bilan pour Ecodyn, après ce passage de cap important.

Les domaines dans lesquels s’inscrivent ces 100 premiers labellisés sont variés, et à l’image du tissu économique bruxellois : les activités de conseil (juridiques, scientifiques, techniques), d’action sociale, de prestation de service (nettoyage, jardinage, leasing, gestion immobilière, etc.) et le secteur public représentent à eux seuls 69% du réseau.

D’autres secteurs d’activités, comme le transport, l’industrie, la construction, la finance et l’information et la communication sont pour leur part faiblement représentés.

Mais le réseau évolue sans cesse : en 2022, Ecodyn a vu l’entrée du premier labellisé issu du secteur de la santé au sein de son réseau ! Les Cliniques Saint-Luc, que nous interviewions il y a peu, ont en effet obtenu leur première étoile, et comptent bien servir d’exemple pour une plus large insertion des démarches d’écogestion dans les groupes hospitaliers et de la santé.

A l’instar de l’économie bruxelloise également, ce sont les petites et moyennes entreprises qui sont les plus présentes au sein du réseau Ecodyn.

Mis bout à bout, le nombre d’employés (ETPs) appartenant à une entreprise labellisée dépasse néanmoins les 24.000 !

Finalement, concernant les niveaux de labellisation, près de la moitié des entreprises obtiennent le score maximal de 3 étoiles. Une preuve que lorsque l’on entame sa démarche, on a envie de la pousser à fond[1]

Le Label, plus qu’une simple formalité

La nouvelle version du Label a été pensée pour ne pas se limiter à une certification, mais pour constituer un véritable outil pour les démarches d’écogestion des candidats et membres du réseau.

En interrogeant les labellisés à cet égard, nous avons appris que Label favorisait notamment l’amélioration continue via son référentiel :

  • 73% des labellisés ont mis en œuvre de nouvelles bonnes pratiques durant la constitution de leur dossier ;
  • 91% des labellisés ont identifié de nouvelles pistes d’action grâce au référentiel de la plateforme.

D’autres mesures, comme un suivi personnalisé via le helpdesk (accessible en suivant ce lien) ou une simplification des procédures pour les entreprises possédant déjà des certifications européennes comme EMAS ou ISO14001, sont autant de nouveaux outils à la disposition des futurs candidats.

En route pour les 100 prochains !

Tout en fêtant ce passage de cap, Ecodyn s’active déjà pour la labellisation des prochains candidats et la foule d’activités qui vous attendent pour 2024. A l’année prochaine !

 

[1] NB: Ceci en tenant en compte que l’atteinte de certains niveaux est conditionnée par les ressources que l’entreprise peut se permettre d’allouer à l’écogestion, et que l’atteinte des 3 étoiles ne représente pas le même effort pour toutes les structures et tous les secteurs.